FOUSSOUBIE et autres cavités voisines (Ardèche, France)                              www.foussoubie.fr

 

 

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JOLY Robert (de)
(1887-1968)
GLORY André (Abbé)
(1906-1966)
Archives Mairie d'Orgnac-l'Aven (1935)  
   Robert de JOLY est né le 5 juillet 1887 à Paris et décédé le 13 novembre 1968 à Montpellier.
   Doté d’une forte personnalité, cet ex-ingénieur était attaché au service des Mines. Fondateur en 1936 de la Société Spéléologique de France, il a découvert en 1935 l'aven d'Orgnac (propriété municipale) qu'il a aménagé et dont la cour d'honneur porte son nom.
   Il fut aussi le créateur des échelles légères en barreaux d'élektron et câbles d'acier (remplaçant les lourdes échelles en bois et cordes) et développa l'usage des lampes à acétylène et des canots gonflables.
[Voir Widipedia et Souterweb]
   André GLORY (Abbé), archéologue, spéléologue et préhistorien français, est né le 14 mai 1906 à Courbevoie et décédé dans un accident de la route le 29 juillet 1966 (près d'Auch).
   Ordonné prêtre en 1933 à Strasbourg, dès 1935, il s'intéresse à la spéléologie et à l'archéologie. La guerre l'envoie à Toulouse où il enseigne les sciences, le dessin et l'histoire au Petit séminaire.
   Compagnon de Robert de Joly, il est à Foussoubie le 29 août 1934 et à la découverte de l'aven d'Orgnac le 19 août 1935.
   De 1949 à 1950, il découvre les grottes à gravures paléolithiques d'Ebbou et du Colombier en Ardèche. De 1952 à 1963, à la demande de l'abbé Breuil, il effectue l'étude de l'art pariétal de Lascaux où il relève plus 1400 gravures.
[Voir Widipedia]
Compte rendu sommaire des explorations faites par divers groupes du Spéléo-club en 1934.
dans Spelunca (1934) 2e série, n°5
Au pays du grand silence noir
(1937)
JOY Robert (de) (1934) Compte rendu sommaire des explorations faites par divers groupes du Spéléo-clut en 1934. dans Spelunca, 2e série, n°5 {p.148 et 181/184}
GLORY André (Abbé) (1937) Au pays du grand silence noir {planche XVI et p.143}
  Extraits

Spelunca
2e série, n°5
Extrait "Foussoubie" (1934)
{p.148 et 181/184}

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23.03.2019 au 31.03.2024
  Extraits

Au pays du grand silence noir
Extrait "Foussoubie" (1937)
{planche XVI et p.143}

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   Robert de Joly ne rencontre pas de CO2 et Goule à sec peut atteindre le siphon 0 encore éloigné de plusieurs kilomètres de la sortie présumée des eaux. Il pense alors la cavité inondée jusqu'à l'Ardèche.
Aucune topographie connue pour cette exploration.

p.148 [1930]
« 8 Juin - Goule de «FOUSSOUBIE•, (Com. de Vagnas, Ardèche). Comme notre tentative avorta à cause de l'excès d'eau après 50 m. de parcours ; voir la description dans ce numéro de Spélunca aux Explorations 1934. »

p.181/184 [pas de topo connue]
« 19 août 1934.
Goule de «Foussoubie»
(Com. de Vagnas Ardèche) A:t.. 200 m.
A 100 m. N. du carrefour de la route de Vagnas et de la IC. 17 un ruisseau temporaire pénètre dans les calcaires Urgonien suivant une faille SW-NE. Ce dernier étant à sec, nous pouvons poursuivre l'exploration inachevée en 1930. Par une série de marmites profondes représentant chacune un cran de descente oit atteint -17. Ici c'est une haute diaclase dont nous ne voyons pas le sommet qui doit être voisin de la surface. Nous sommes au point où s'arrêta Gaupillat, à cause du C02, mais comme la fois précédente nous n'en sentons pas la présence. Il est probable que ce gaz n'était dû qu'à une décomposition des matières organiques coincées en bas après une crue.

(16) E.-A. Martel : Les Abimes, p. 106. - " La France Ignorée ", p. 129

Jusqu'ici le parcours en projection horizontale est de 50 m. environ. Par une descente de 16 m. suivie de deux petits crans nous arrivons à 44 où se trouve une nappe d'eau (temp. 10°8 pour 11°8 dans l'air) étroite contenant des vairons et des tétards (non dépigmentés). La paroi ouest est de mylonite, tellement polie et érodée que des «vagues d'érosion» y sont visibles, celà dénote la forte pression et l'activité des eaux de crues. Au bout de ce bief, un seuil très court, bordé d'un gros tronc de chêne, domine de 2 m. 50 une marmite profonde et large de
4 m. Un rebord surélevé la limite de l'autre côté et immédiatement une descente de 6 m. concrétionnée, permet de toucher le fond de la diaclase ô sec à cet endroit (-53). Si on suit le couloir principal on arrive au-dessus d'une autre grande marmite percée dominant la suite de la galerie. Au bas de la coulée signalée par un canalicule, on arrive à un enchevètrement de troncs qui, une fois dégagés, permettent d'entrer dans un tube cylindrique ramenant sous la marmite percée. Reprenant la grande galerie on débouche à angle. droit sur un couloir NW-SE. (-57) puis NE-SW. Ici les dimensions augmentent. Par une coulée percée on retombe sur un lac long de 20 m., mais le plafond s'abaisse c'est la voûte mouillante finale - 60. Mais nous sommes loin de l'Ardèche où se trouve la résurgence, nous n'avons fait que 300 m. environ et à vol d'oiseau l'Event de
Foussoubie (ou tout au moins présumé tel) est à 4 kil. Tant que cette rivière souterraine sera vivante on ne pourra l'explorer de bout en bout.
Comme on a vu parfois (1878) après de gros orages, l'eau recouvrir la route (IC. 17) et s'étaler dans le vallon, on peut admettre que des pressions de 7 kg. au moins se font sentir au point atteint, on devine la netteté de l'érosion sur les parois du fond. En octobre 1878 ,le niveau extérieur était à 20 m. au-dessus de la bouche, soit 8 kgs en bas. A ce moment-là la rivière allait presque reprendre son lit tertiaire aérien.· En effet au-dessus du parcours souterrain grossièrement SW-NE un lit aérien en méandres s'est conservé très net (17). En plusieurs points l'influence des cavités souterraines sous-jacentes se font sentir et ce lit est à contre-pente : les matériaux disparaissant dans des fissures en correspondance avec le cours aérien. >>>

(17) Une note sur ce sujet est fournie à la Sté Géologique de France.

   Photo et commentaire nautique. Les 7 km sont une longueur de la rivière supposée, pas explorée !

Planche XVI
« {Photo 48 : De Joly et l'auteur explorent une résurgence de rivière souterraine longue de plus de sept kilomètres. (Goule de Faussoubie [sic]. Photo de Joly) »

p.143
« La peur de l'eau rend d'autres spéléologues incapables de toute manoeuvre nautique. J'ai vu une personne chavirer dans la goule de Foussoubie, parce qu'ayant craint de sombrer, elle se cramponna si éperdument
à la mouette, qu'elle sombra.
 »

Cavités "Secteur F" citées dans l'extrait GLORY :
Foussoubie [goule de], planche XVI et p.143

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Nombreuses traces de Cénomanien sur l'Urgonien. A l'heure actuelle celle vallée suspendue, fossile, est coupée des collines de Vagnas d'où elle partait par la vallée SE-NW. que le ruisseau de La Bastide de Virac et de Vagnas ont tracé dès lenr percement de la colline. On trouve sur ce lit aérien, des galets de quartz, du sidécolithique, du grès turonien et tavien, même des roches éruptives.

Grotte Supérieure
A la côte 210 en RD. on peut pénétrer dans un étroit boyau en meandres ; bouché au bout de 25 mètres par une coulée stalagmitique. Sa direction S-N. permet d'affirmer qu'il était en correspondance avec le haut de la grande diaclase de Foussoubie. Le percement de la colline a suivant la règle été fait par étapes au détriment d'une faiblesse géologique importante.
A une époque indéterminée, on tenta de barrer passage à l'eau par un mur, plus tard par des madriers de chêne profondément scellés à la bouche, mais l'eau en vint à bout el reprit son cours.

21 Août 1934.
Event de «Foussoubie»
(Com. de Vagnas - Ardèrhe) Alt. 85 m.
Au pied des falaises de l'Ardèche, en RD. à 600 m. du Pont d'Arc, un faible émergence pérenne sort sous des blocs au niveau de la riviére. Au-dessus, un effondrement causé par le travail de sape des eaux de crues sortant par la grande bouche, nous vérifions le plan précis de Gaupillat, et découvrons après
la poche d'eau derrière le mur à pic (17 b) un diverticule colmaté au bout de 5 m. en communication avec la petite chambre des Stalagmites. Arrivé au « lac du plongeur » (- 7) nous constatons un pendange faible vers le S. qui est causé de la voûte basse, venant presque tangenter la surface de l'eau. Il n'y a pas assez de place pour passer, le couloir est long autant que j'en ai pu juger avec la tête à fleur-d'eau, et un fort courant d'air
circule d'amont en aval. La température de l'eau est de 12°8, ce qui ne correspond pas avec celle de la perte de la Goule, et pourtant ici l'eau est courante alors qu'en haut elle étnit stagnante. D'où vient cet écart et ne pourrait-on l'attribuer à une perte latérale de l'Ardèche en amont. Celle-ci ayant à la même heure une temp. de 22°8.

(17') E. A. Martel : Les Abîmes, p. 107.
" La France Ignorée "· p. 129. »

Cavités "Secteur F" citées dans l'extrait DE JOLY :
Foussoubie [goule de la], p.148, 181/184
Foussoubie [grotte supérieure de la], p.183
Foussoubie [évent de], p.182, 183/184
Foussoubie [source de], p.183